Ici il fait preuve d’une espèce de syncrétisme scientifico-talmudique d’un genre que n’aurait pas désavoué le IIIème Reich, sous réserve bien sûr , d’en inverser les termes.
ABC (Espagne) 12 janvier 2010 traduit de l’espagnol par Djazaïri
Jérusalem, 12 janvier (agence EFE) – Dov Lior, un des principaux rabbins israéliens de la tendance nationaliste religieuse, a demandé aux mères jives de refuser les inséminations artificielles avec du sperme venant de non juifs afin que les enfant n’héritent pas de « caractères génétiques négatifs » comme la cruauté.
« Sefer Hajinuj (une oeuvre anonyme de l’Espagne médiévale qui analyse les 613 préceptes juifs) affirme que les traits de personnalité paterneles se transmettent à l’enfant, » a-t-il déclaré pendant une conférence sur la santé féminine donnée récemment à Jérusalem dans une clinique spécialisée dans les problèmes de fertilité.
« Si le père n’est pas juif, quels traits de personnalité peut-il avoir? Un caractère cruel et barbare! Ce ne sont pas les traits qui caracatérisent le peuple d’Israël, » a-t-il ajouté.selon un article de l’édition d’aujourd’hui du Yediot Aharonot.
Lior, grand rabbin des colonies juives d’hébron et de Kiriat Arabat, dans la région sud de la Cisjordanie [sous occupation], a demandé aux couples ayant des problèmes de fertilité de recourir à l’adoption afin d’éviter une insémination par laquelle le bébé hérite des « traits génétiques négatives caractéritiques des non juifs. »
Les juifs, a-t-il argumenté, reçoivent des gènes de leurs géniteurs les qualités de clémence, de réserve et de charité.
« Une personne née de parents juifs, même sans avoir été éduquée dans la Torah, reçoit ces choses dans le sang, c’est génétique, » mais »si le père est un gentil (un non juif), alors l’enfant en sera privé, » a-t-il dit.
« J’ai lu aussi dans des livres que parfois les délits, les traits (psychologiques) difficiles, le ressentiment… un enfant qui hérite de ces traits, ce n’est pas une surprise s’il n’a pas les qualités qui caractérisent le peuple d’Israël » a-t-il ajouté.
Le rabbin a critiqué les dons de sperme et l’insémination artificielle en général, considérant qu’ils enfreignaient la loi juive, et il a exhorté les femmes qui congèlent leurs ovules à se marier plus jeunes.
« Notre opinion publique a subi l’influence d’une partie de la culture occidentale selon laquelle la femme, plutôt que de devenir mère, doit obtenir un diplôme de master. Le rôle de la mère, éduquer les enfants, n’est pas moins important qu’un master, » a-t-il soutenu.
Lior a aussi critiqué les mères célibataires parce que « un enfant qui nait sans père ne peut pas être normal à 100 % » et le littérature rabbinique définit ces enfants comme des « délinquants et sujets à d’autres phénomèènes négatifs. »